Les douze droits à l’encouragement décrivent les tâches qui servent au bon développement des compétences des enfants (art. 6, 10, 15, 17, 18, 23, 24, 27, 28, 30, 31 et 39 de la Convention relative aux droits de l’enfant).

La mise en œuvre des droits à l’encouragement dépend du contexte social dans lequel vivent les enfants. Il n’existe donc pas de modèle universel pour encourager concrètement le développement dans une société donnée. L’État de résidence de l’enfant, ses parents ainsi que les personnes de référence privées et professionnelles ont la tâche de guider l’enfant en fonction du développement de ses compétences. Les droits à l’encouragement englobent entre autres le droit à l’éducation, indépendamment de la personnalité, des talents, des compétences physiques et intellectuelles et de l’identité ou des identités culturelle·s. Les objectifs relatifs à l’éducation sont axés sur l’encouragement du développement de la personnalité, les talents et la préparation à une vie adulte active, dans le respect des valeurs culturelles et nationales.

Attitudes
  • J’estime que tous les enfants, indépendamment de leur situation, de leur handicap, de leur nationalité, etc., ont le même droit de se développer et de solliciter un encouragement dans ce sens.
  • Je reconnais que le développement et l’encouragement vont au-delà de la transmission de connaissances.
  • J’ai une conception globale de l’éducation qui met au premier plan le développement de l’enfant.
  • Pour moi, toutes les langues et cultures sont précieuses et servent au développement de la personnalité.
  • Je suis convaincu·e que l’éducation ouvre des perspectives et donne de l’autonomie.
  • Je suis d’avis que le temps libre est nécessaire à l’(auto-)éducation.
  • J’apprécie et reconnais les aspects liés à l’encouragement et au développement que revêt la liberté d’expression et de réunion.
Connaissances
  • Je connais les douze droits à l’encouragement.
  • Je dispose de méthodes pédagogiques et d’accompagnement socio-professionnel pour transmettre les connaissances, encourager le développement de la personnalité et renforcer l’estime de soi et l’efficacité personnelle.
  • Je sais ce qui encourage la résilience.
  • Je sais comment, où et avec qui les enfants peuvent pratiquer leur langue (d’origine), leur religion et leur culture.
  • Je connais différentes possibilités d’aménager le temps libre sous une forme ludique et culturelle.
Compétences
  • Je peux aider les enfants à se procurer des informations adéquates, qui sont propices à leur bien-être moral, à la connaissance des autres peuples, au rapprochement des peuples et au respect de leur propre culture.
  • Si nécessaire, je peux assurer des mesures de soutien préscolaire et scolaire.
  • Je reconnais et stimule les talents.
  • Je suis en mesure d’apporter mon soutien, de manière directe ou indirecte, pour que les enfants puissent pratiquer leur langue d’origine, leur culture et leur religion.
  • J’encourage l’aménagement actif du temps libre et des activités ludiques et culturelles au sein et en dehors de ma propre organisation.
  • J’apporte mon soutien dans le cadre de l’intégration et des processus de resocialisation.

Les cinq dimensions des droits de l’enfant forment un tout indissociable. Outre l’intérêt supérieur de l’enfant comme premier principe, elles comprennent le droit à la participation, le droit à la protection, le droit au développement et à l’encouragement ainsi que le droit de grandir sans discrimination. Ces cinq dimensions sont résumées dans le document de référence sur les droits de l’enfant.

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