Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale (art. 3 de la Convention relative aux droits de l’enfant).

Les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteur·rice·s ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées. Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l’existence d’un contrôle approprié.

Attitudes
  • Pour moi, l’intérêt supérieur de l’enfant ainsi que les droits de l’enfant en général sont toujours supérieurs aux intérêts des adultes. Outil
  • Je suis d’avis que les droits des enfants sont les obligations des adultes. 
  • La sécurité, les repères et la possibilité de développer des perspectives font notamment partie des besoins de développement des enfants. C’est une évidence pour moi de renégocier sans cesse avec les enfants les limites et les structures liées à leurs besoins de développement. Poser des limites avec les enfants dans des processus pédagogiques pour leur donner un cadre et un soutien fait partie de la mise en application des intérêts de l’enfant.
  • Je leur enseigne leurs droits au quotidien car pour défendre ses droits et comprendre que les autres disposent de ces mêmes droits, il faut les connaître.
  • J’échange beaucoup avec d’autres professionnel·les, en toute ouverture d’esprit, pour développer une conception commune de l’intérêt supérieur de l’enfant.
  • Je fais preuve de créativité pour amener les enfants à s’exercer à exprimer leurs droits, indépendamment de leurs compétences et de leur statut.
Connaissances
  • Je connais et comprends les définitions des intérêts de l’enfant et du bien de l’enfant.
  • J’ai de solides connaissances et une compréhension approfondie des besoins des enfants.
  • J’ai conscience de l’antagonisme entre intérêts de l’enfant et volonté de l’enfant.
  • Je sais ce qu’est un «lieu sûr» et que celui-ci revêt une très grande importance pour les enfants.
  • J’ai conscience de l’importance de la clarification des rôles, des compétences et des tâches entre professionnel·les pour assurer le respect des intérêts de l’enfant.
  • Je connais la législation sur les intérêts de l’enfant.
Compétences
  • Quand l’intérêt supérieur de l’enfant est menacé, je suis capable de m’en rendre compte.
  • Je fais appel à des personnes responsables et spécialisées et reste capable d’agir quand l’intérêt de l’enfant est menacé.
  • Je suis en mesure de mettre en relation les intérêts de l’enfant et le stade de développement individuel de chaque enfant.
  • Je dispose des compétences nécessaires pour faire connaître à l’enfant ses droits en fonction de son âge et de son stade de développement, indépendamment de son statut de séjour, de sa langue, de son handicap, etc.
  • Je suis en mesure de discuter des attitudes au sein de mon équipe en faisant preuve d’esprit critique.

Les cinq dimensions des droits de l’enfant forment un tout indissociable. Outre l’intérêt supérieur de l’enfant comme premier principe, elles comprennent le droit à la participation, le droit à la protection, le droit au développement et à l’encouragement ainsi que le droit de grandir sans discrimination. Ces cinq dimensions sont résumées dans le document de référence sur les droits de l’enfant.

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